Cela fait déjà presque trois ans que j’essaie de vous parler de l’Inde, sans y parvenir. C’est donc ici un témoignage assez personnel, et non un article classique, que je vais vous livrer, à froid, sur les raisons pour lesquelles je n’ai pas apprécié ce court passage dans ce pays de contrastes. Tous les propos que je vous livre ici me sont propres, et ne doivent bien entendu en rien être pris comme parole d’Evangile.
LE CONTEXTE
Fin septembre 2015, je décollais de Paris direction le Bhoutan avec un court arrêt de quelques heures à Delhi, mais juste le temps de dormir dans une chambre d’hôtel avant de repartir le lendemain matin pour Paro (là où se trouve l’aéroport « international » du pays, mais pas la capitale qui s'appelle Thimphu). Après un peu plus de dix jours incroyables dans ce tout petit pays himalayen, nous repartons vers Delhi et cette fois-ci, nous y restons deux jours.
Avant ce voyage, je n’étais déjà pas ravie de passer ces quelques jours en Inde, parce que j’avais déjà lu des récits de voyageuses et que la plupart ne laissaient présager pas grand chose de bon, tout comme les nombreux récits sur la condition des femmes. Et même si la culture indienne m’a toujours fascinée, je n’étais vraiment pas rassurée. Ça partait mal...
POURQUOI JE N’AI PAS AIME DELHI ?
Je vous ai expliqué les clichés que j’avais en tête avant d’arriver, mais il faut rajouter à cela le fait que je venais du Bhoutan. Et si vous avez déjà lu les articles que j’avais rédigés sur ce pays et vu les photos, vous devez plus ou moins savoir que j’ai découvert un pays avec peu voire pas de mendiants dans les rues. Alors oui, bien sûr il y a de la pauvreté (le pays n’étant pas riche du tout), mais il existe une certaine manière de penser, sûrement héritée du bouddhisme, qui est de prendre soin des plus démunis et des plus vieux. Dans la capitale indienne, la pauvreté est à chaque coin de rue et touchent tout types de population. J’ai ainsi pu voir une petite fille d’à peine 3 ou 4 ans en train de faire des tours dans son cerceau pour quelques piécettes que les automobilistes voulaient bien lui jeter...
L’autre énorme différence réside la propreté des rues : c’est bien simple, au Bhoutan, elle est presque parfaite et comprise dans les lois du pays. Encore une fois, propos à nuancer selon que vous vous trouviez dans les grandes villes ou ailleurs. A Delhi, les rues sont sales et puantes; certaines pleines de déchets à même le sol. D’autres, comme dans les quartiers des diplomates sont très bien entretenues. Quel contraste saisissant et si perturbant !
Et puis, enfin, il y a les gens. En Inde, j’ai pu sentir ce regard pesant et souvent déstabilisant, qui me mettait souvent mal à l’aise. Ce n’était pas de la méchanceté (enfin, je ne pense pas), mais j’avais l’impression d’être un animal dans sa cage, observée et presque traquée dans certains endroits. Un homme m’a même attrapée durement par le poignet lors de la visite d’un lieu et voulait m’entraîner avec lui je ne sais où. J’avais beau lui dire non, il ne me laissait pas tranquille. Ce sont des dames du groupes qui l’ont fait partir. Je n’en menais pas large et j’ai eu un bon coup d’adrénaline.
Bien entendu, je ne parle pas de la totalité du peuple indien ! J’ai également, par exemple, pu discuter avec le cuisinier de l’hôtel qui avait pris mon pauvre palais d’européenne trop sensible en pitié ! Mais tout ça pour vous dire, que le choc fut très rude et les contrastes entre les deux pays étaient déjà terriblement flagrants, bien plus que ce que j’aurai pensé.
L’autre énorme différence réside la propreté des rues : c’est bien simple, au Bhoutan, elle est presque parfaite et comprise dans les lois du pays. Encore une fois, propos à nuancer selon que vous vous trouviez dans les grandes villes ou ailleurs. A Delhi, les rues sont sales et puantes; certaines pleines de déchets à même le sol. D’autres, comme dans les quartiers des diplomates sont très bien entretenues. Quel contraste saisissant et si perturbant !
Et puis, enfin, il y a les gens. En Inde, j’ai pu sentir ce regard pesant et souvent déstabilisant, qui me mettait souvent mal à l’aise. Ce n’était pas de la méchanceté (enfin, je ne pense pas), mais j’avais l’impression d’être un animal dans sa cage, observée et presque traquée dans certains endroits. Un homme m’a même attrapée durement par le poignet lors de la visite d’un lieu et voulait m’entraîner avec lui je ne sais où. J’avais beau lui dire non, il ne me laissait pas tranquille. Ce sont des dames du groupes qui l’ont fait partir. Je n’en menais pas large et j’ai eu un bon coup d’adrénaline.
Bien entendu, je ne parle pas de la totalité du peuple indien ! J’ai également, par exemple, pu discuter avec le cuisinier de l’hôtel qui avait pris mon pauvre palais d’européenne trop sensible en pitié ! Mais tout ça pour vous dire, que le choc fut très rude et les contrastes entre les deux pays étaient déjà terriblement flagrants, bien plus que ce que j’aurai pensé.
Tout cela conjugué m’a complètement empêchée d’apprécier le pays. Triste, non ?
UNE SECONDE CHANCE ?
Y retournerai-je ? Peut-être. Je n’y ai en effet passé que deux jours, et c’est en réalité assez peu pour se faire une opinion objective d’un pays. Et deux jours dans la capitale de l’Inde ! L’une des villes les plus densément peuplées au monde ! Il ne s’agit pas forcément d’une bonne entrée en matière.
De plus, dans ma famille on a l’habitude de dire qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Il me faudra sûrement encore quelques années, ne serait-ce que pour mettre de l’argent de côté. De plus, il y a encore bien des régions que j’aimerais voir comme le célèbre Rajasthan ou le Kerala, la côte ouest du côté de Goa ou bien encore la région du Dalaï Lama.
De plus, dans ma famille on a l’habitude de dire qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Il me faudra sûrement encore quelques années, ne serait-ce que pour mettre de l’argent de côté. De plus, il y a encore bien des régions que j’aimerais voir comme le célèbre Rajasthan ou le Kerala, la côte ouest du côté de Goa ou bien encore la région du Dalaï Lama.
Qui sait ?
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Et vous, connaissez-vous l’Inde ?
Je serais curieuse de connaître votre expérience, bonne ou mauvaise.
Encore une fois, il s’agit d’une expérience toute personnelle et très courte; et que par conséquent, elle ne regarde que moi. Je connais plusieurs personnes qui ont adoré leur séjour en Inde. Il s’agit sûrement d’une question de chance et / ou d’endroits que l’on visite !
Et vous, connaissez-vous l’Inde ?
Je serais curieuse de connaître votre expérience, bonne ou mauvaise.
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A bientôt pour de nouvelles découvertes !
Je ne connais pas l'Inde mais il y a de fortes chances que je m'y rendre dans les prochains mois et je t'avoue que j'appréhende beaucoup même si j'en ai très envie. On pourrait croire que le Sri Lanka et l'Inde se ressemblent mais non comme pour le Bhoutan c'est très différent. En tout cas, je sais que si on va en Inde, on évitera Dehli. Tu es loin d'être la seule à avoir eu une mauvaise expérience là-bas. Perso, rien que pour la pollution, cette ville ne me dit rien.
RépondreSupprimerAprès ce n’est que mon expérience. Mais je crois, qu’en effet, c’est très spécifique à Delhi, car beaucoup d’autres personnes ont adoré le pays mais pas cette ville. En tout cas, bon voyage ;)
SupprimerJe reviens de Chine et je peux vous dire que la situation n'a absolument pas évolué à New Delhi ni à Bombay, ça m'a gâché mon voyage à pleins de niveaux.
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