ITALIE | VENISE, LES COULEURS DE BURANO

Soyez prévenus, cet article sera le dernier de ma série sur Venise et comment mieux conclure ce city break qu’un article sur la mythique et colorée île de Burano, qui fut le coup de cœur de ma maman (qui rêve de retourner y séjourner plus longtemps en famille). Entre les maisons de toutes les couleurs, le linge qui pend aux fenêtres et les canaux... 

Vous allez adorer la ballade !

Nous avons visité l’île de Burano en deux fois, et bien malgré nous : nous avions décidé de visiter Burano après Murano, malgré un temps gris. Mais une fois arrivées sur l’île, mon appareil photo n’avait plus de batterie... Quelle frustration d’arriver dans un endroit aussi joli et ne pas pouvoir prendre de photos ! Nous y sommes donc retournées le lendemain après-midi ou nous avons pu profiter d’un ciel un peu plus bleu.

Burano a comme particularité très connue de posséder des maisons de toutes les couleurs : bleues, jaunes, vertes, oranges, violettes, roses... Un incroyable chapelet interrompu de couleurs chatoyantes ! Les habitants doivent même déposer un dossier auprès de la mairie pour savoir de quel couleur ils ont le droit de peindre leur maisons (article ici).

Ces incroyables couleurs attirent d’ailleurs un flot continu de touristes sur la petite île, qui est constamment bondée; même en mars ! Vous aurez donc malheureusement beaucoup de mal à trouver des locaux (c’est l’une des raisons pour laquelle je lui ai préféré Murano) et qui dit touristes, dit peu d’endroits tranquilles.

Mais il existe néanmoins quelques ruelles calmes, en dehors du sentier touristique classique, dans lesquelles vous pourrez rencontrer quelques matous peu téméraires (hiiiii) ou une maison avec un jardin entassant de nombreux objets en fer de formes différentes (cf photo ci-dessous).

Autre inconvénient majeur lié au nombre de touristes : il est difficile de trouver une place pour déjeuner le midi, sauf hors saison comme nous. Nous avons même réussi à dénicher une charmante petite pizzeria qui ne paye pas de mine de l’extérieur mais dont les pizzas sont à tomber et peu chères : Su E Zo Bar.

Burano est aussi très célèbre pour ses buranelli, des petits gâteaux aux citrons, et sa dentelle. Il paraît qu’il est même possible de visiter des ateliers pour observer les dentelières à l’oeuvre au Museo del Merletto.

Pour le côté pratique, l’île de Burano se trouve à environ 50 minutes de vaporetto de Venise, en partant de Fondamente Nuove et les places assises sont chères à certaines heures de pointe touristiques. Je ne peux donc que vous conseiller de partir dans la matinée (vers 8h ou 9h en pleine saison, 10h en basse suffit). A part si, bien sûr, vous souhaitez rester debout pendant presque une heure...

Et une fois arrivé, vous en prendrez plein les yeux !

Si vous avez un peu de temps et / ou en avez marre des touristes (rayez l’option inutile), allez faire un tour du côté de Mazzorbo, une autre île reliée à Burano par un pont; ou passez à Torcello avant de repartir vers la tumultueuse Venise.

A cause de mon petit contretemps (on ne m’y reprendra plus, normalement), nous n’avons pas eu le temps de visiter ces deux îles; mais avons tout de même passé un peu de temps près du petit port de plaisance de Burano, non loin du débarcadère.

Alors, oui, vous l’aurez compris, j’ai bien apprécié l’île de Burano et ses incroyables couleurs vives qui illuminent même le plus gris des ciels. Mais (car il y en a un), je l’ai trouvée trop encombrée de touristes et beaucoup moins authentique que Murano si l’on décide de rester dans les ruelles mille fois empruntées. Je ne peux donc, encore une fois, que vous conseillez de « vous perdre » ;-)

Et puis, pour lire ou relire mes articles sur Venise, vous n’avez qu’à cliquer ici !

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Qui connaît Burano ? Qui a aimé ?

Pour ceux qui n’y sont jamais allés, qu’en dites-vous ?

On peut aussi se retrouver sur Pinterest (par ici) et n’hésitez pas épingler l’image ci-dessous pour conserver l’article :)

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