LOIRE-ATLANTIQUE | LA PLAGE DE PORNICHET : DIRECTION CONGRIGOU

Cette jolie promenade, nous la faisons presque chaque fois que nous venons à Pornichet et souvent par tous les temps possible. C'est parti pour la pointe de Congrigou !

Pour la petite anecdote, je me souviens même m'être promener sur la plage lors de la tempête de 1997 : il y avait un vent incroyable, il pleuvait à verse, un vrai déluge, les vagues étaient énormes et j'étais collée contre mon papa, entre celui-ci et mon oncle. Un souvenir mémorable et terrifiant à la chaque fois. Mais revenons à nos moutons.

C'est une promenade, que j'ai eu la chance de faire deux fois cette année : la première avec ma mère et la seconde en compagnie de mon frère, les photos sont donc un mélange de ces deux fois, même si le temps était à chaque fois plus ou moins semblable. C'est à dire venteux, une légère bruine sentant bon le sel et à peine 17° degrés.

Nous sommes partis de l'entrée située sur l'avenue Paolini et hormis quelques surfers, kitesurfers ou inconscients / courageux (rayez la mention inutile), il y avait assez peu de monde dans l'eau. Le nombre de promeneurs était par contre assez impressionnant, sur la plage ou sur les planches, malgré le temps assez peu engageant. Il existe en effet une promenade en bois tout le long de la plage et qui court jusqu'à la point de Congrigou, où nous nous sommes rendues.

Et bien entendu pour les promenades en bord de plage, je mets l’attirail du parfait petit marin : la marinière, ça fait certes un peu cliché, mais je prends ça plutôt pour un clin d’œil à mes origines bretonnes. Et puis, c'est joli !

[Je crois que j'ai trouvé la maison de mes rêves... :-) ]

Je pense qu'un discours est un peu inutile (mais bon, blogueuse un jour...) et que les photos parlent d'elle-même : c'est un paysage juste magnifique qui s'étend sous nos yeux ébahis. J'ai beau le connaître par cœur, je le trouve toujours plus beau à chaque fois : les belles maisons bordant le chemins de bois, les bateaux bien rangés, les cerfs-volants dans le vent, la mer agitée (pas tout le temps bien entendu !) et sans fin, les rochers....

Nous arrivons ensuite au Blockhaus allemand, l'un des derniers vestiges de la seconde guerre mondiale ayant subsisté dans le coin. Il faisait parti du grand Mur de l'Atlantique. Il en existe d'autres plus dans les terres, dont un dans un camping de Pornichet un peu loin de la plage. Mais bien entendu, il est impossible d'y entrer. Il en existe également un très célèbre sur la commune de Batz-sur-Mer qui a été depuis transformé en musée.

Enfin, sous un vent assez fort, nous atteignons la table orientation de la point de Congrigou sur son petit promontoire rocheux surplombant un océan pas vraiment content ce jour-là. Je m'amuse, comme d'habitude avec une table d'orientation, à chercher des endroits et à contempler l'horizon, vers les pays qui me font rêver tels que le Canada ou le Brésil...

J'aime cette promenade et cet endroit pour son côté encore assez sauvage, même si il l'est un peu moins par rapport à mes souvenirs d'enfance. On y sent l'air de la mer, salé et rafraîchissant et on entend tantôt le clapotis des vagues ou l'eau qui vient ensuite frapper les rochers en contrebas. J'essaie donc de m'en imprégner le plus possible en inspirant bien fort avant de devoir rentrer à Lyon.

La prochaine fois, je vous emmène faire la promenade dans l'autre sens, et en allant jusqu'au port de Pornichet, et sous un joli ciel bleu cette fois !

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