Cet article est le dernier sur mon séjour en Auvergne et je voulais terminer en apothéose. Pour ceux qui ne connaissent pas le Puy Mary, vous allez comprendre. Pour les autres, régalez-vous !
S’il y a bien un endroit
que je voulais voir pendant mon séjour dans le Cantal et que je n’avais jamais
eu la chance de faire auparavant, c’est l’ascension du Puy Mary. Ma tante m’avait
bien prévenu que ce serait magnifique et je m’étais donc préparée en emmenant
également mon appareil polaroid. Je suis d’ailleurs plutôt satisfaite de ces
photos que je vous montrerais dans un prochain article je pense.
Passons maintenant au
récit de mes aventures au Puy Mary et aux photos.
En partant d’à côté de
Maurs, nous mettons environ une heure et demi pour arriver avec presque, pour
la moitié du trajet, des routes de montagnes, en l’occurrence la route des
crêtes. Vous savez, le genre de routes avec un superbe panorama sur la vallée
en dessous mais qui donne la nausée par sa hauteur et ses fabuleux virages en
épingle à cheveux… Si vous connaissez, alors vous imaginerez forcément ma tête (pas très chouette, c'est sûr).
Mais nous parvenons
néanmoins à arriver entier là-haut, au pallier qui se situe à près de 1500
mètres d’altitude. Première étape obligatoire (puisque c’est là que se situe le
parking) avant d’entamer la montée des marches : pause toilette, eau
pour les chiens de ma tante qui feront l’ascension avec nous, et premier regard vers le paysage, déjà superbe. Puis nous commençons
enfin à grimper.
Au début, cela n’est pas
trop difficile, mais chacun décide d’y aller à son rythme, qui plus est, je m’arrête
souvent pour prendre des photos et m’extasier sur la beauté du paysage qui m’entoure.
On observe aussi la bruyère et les fleurs de montagne qui poussent sur les
pentes de l’ancien volcan.
Au bout d’environ une demi-heure (les marches de
béton sons raides et difficile à gravir, surtout pour une allergique du sport
comme moi), à mi-parcours, les muscles des jambes chauffent de plus en plus et
le souffle commence à se faire plus saccadé. Les temps de pause sont plus
longs, mais malgré la chaleur (28°) et le soleil (ciel sans nuage au-dessus de nos têtes ou presque),
une légère brise nous fouette le visage et nous rafraîchit.
On tient bout, mais c'est dur. Ce qui rassure ? La vue et le fait que les autres visiteurs du jour ont l'air aussi épuisés que nous. On en discute même avec certains ! Un homme me confie même qu'avant d'installer des marches en béton, il y avait des rondins de bois et que les marches étaient plus régulières alors. Zut !
Il rajoute même que sur certains sommets du parc, il existe des téléphériques pour emmener les gens au sommet... La paresseuse en moi s’insurge.
Mais, on continue.
Et on s'accroche en regardant autour de soi.
Mais après presque une
heure de grimpette, le somment nous récompense avec une vue sublime à 360° sur
le parc des volcans d’Auvergne alentour. L'image de dessous est un panorama (avec les compliments de mon cousin), pour la voir en grand, n'hésitez pas à cliquer dessus.
On a l’impression d’être arrivée sur
le toit du monde, d’être seul au monde, d’être libre et je reconnais que l’envie
de tendre les bras et de crier m’a vaguement effleurée. Là, on en oublie toutes
les douleurs et on profite à fond, on respire à pleins poumons. On respire
goulûment l’air pur des montagnes. On regarde la table d’orientation et on
cherche dans quelle direction est Lyon, Bordeaux ou Paris. Et on photographie à
tour de bras, on filme même pour garder une trace et en profiter plus tard, quand
le moral sera plus bas.
Puis arrive le moment de
la descente, et c’est beaucoup plus facile, même s’il faut quand même contrôler :
les marches raides sont une petite torture pour des cuisses déjà percluses de
courbatures depuis la veille (premier run de ma vie ! Grosse erreur avant
le Puy Mary…).
Une fois redescendu sur le parking, un quart d’heure plus tard, on se retourne une dernière fois sur le pic du Puy Mary avant de remonter en voiture et de reprendre la route « de la mort » pour un passage rapide à Salers et filer ensuite sur Aurillac pour dîner chez des amis.
Je ne regrette pas mes
douleurs (enfin si, le lendemain mes cuisses ont fait la grève) parce qu’une
fois arrivée là-haut, la récompense valait mille fois le coup. Et c’est donc de
belles images plein la tête, que mon séjour en Auvergne s’est terminé. Les deux
jours d’après, le temps a été exécrable et nous ne sommes presque pas sortis de
la ferme avant de reprendre la route le lundi 10 août.
J’espère donc que toute
cette série d’articles Made In Auvergne (et Aveyron) vous aura autant plu qu’à
moi. La prochaine fois, on s’arrêtera faire un petit tour dans les Deux-Sèvres.
Je vous expliquerai.
A bientôt et prenez soin de vous ;-)
A bientôt et prenez soin de vous ;-)
C'est vraiment beau ce coin, j'en ai un chouette souvenir ! Merci de la balade.
RépondreSupprimerC'est un site incroyable ! Et dire que je n'y étais jamais allée, alors que je vais en Auvergne depuis mes 6 ans...
SupprimerJ'y suis montée quand j'étais gamine, mais je n'en ai aucun souvenir. Je vois qu'il faudra que je songe à y retourner lors d'un prochain séjour en Auvergne. Merci pour la balade ! :-)
RépondreSupprimerC'est vraiment très beau ! Je crois que j'y ai déjà fait un tour quand j'étais petite, mais je ne m'en souviens pas très bien. En tout cas, tes photos sont sublimes !
RépondreSupprimerLes photos sont hyper jolies
RépondreSupprimerLe paysage est tellement apaisant
Jee me verrais bien faire une séance de yoga/méditation la bas en tout cas ;)
Superbe balade, ça donne envie de la faire!! Bravo pour tes belles photos :)
RépondreSupprimerWaouhhhhh quelle vue ! J'ai eu la chance d'aller en Auvergne l'année dernière mais le temps n'était vraiment pas terrible... Mon copain et moi n'avons pas pu faire grand chose du coup ><.
RépondreSupprimerJ'espère avoir la chance d'y retourner (normalement en octobre).
Mention spéciale pour tes photos qui sont magnifiques !
Bisous